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Collège Maurice Genevoix – 51 route d’Avril – 58300 DECIZE Collège rural – 465 élèves et 46 professeurs, un principal et principal-adjoint, deux infirmières, un médecin scolaire, une assistante sociale, COP, CPE Et 5 AED… 390 élèves de collège + 2 classes Ulis (élèves à besoins éducatifs particuliers) et 4 classes SEGPA(section d'enseignement général et professionnel adapté.) Education Nationale, établissement du second degré (âge des élèves 11-15 ans) Enseignements engagés dans le projet : Professeurs d’art, de Science et vie de la Terre, français, anglais et allemand Autres personnels : infirmières et médecin scolaire, CPE et AED Profil de la population locale : économiquement fragile Variation de la population entre les différents recensements : baisse de 3,45% entre 2009 et 2014. Ce phénomène s’est encore accentué avec la délocalisation partielle d’une grosse entreprise industrielle spécialisée dans la fourniture automobile. Taux de chômage : Ville : 10,3% contre 9,8% pour le département (Nièvre) et 8,5% pour la Bourgogne Population active : Decize 1498 Nièvre 43 476 Revenu fiscal moyen : 14 628 euros Bourgogne 20 962 euros Agriculture (élevage et céréalière) activités de services et mono industrie équipements automobile Risques identifiés : Dans le domaine de la santé : malnutrition – défauts de soins médicaux et addictions diverses (alcoolisme, tabagisme, consommation de cannabis, internet et ses déviances) Dans le domaine de la citoyenneté : rejet de la différence, risques de comportements délictueux. Profil de la population du Collège : La structure des ménages du collège a une particularité : les PCS favorisés comme défavorisés se situent au-dessus de la moyenne académique (une vingtaine de familles monoparentales, 14 élèves en famille d’accueil et au moins six en foyer).

Le projet d’établissement poursuit un travail d’information et d’éducation à la vie citoyenne et à la santé (CESC). Il inclut la lutte contre le décrochage scolaire et les addictions aux produits psychoactifs ou numériques. L’objectif principal poursuivi étant l’amélioration du climat scolaire et l’affirmation du vivre ensemble. L’engagement du CESC s’est fait sur le thème de l’hygiène et de l’addiction au tabac en 2016-2017. Pour la cinquième année consécutive, des actions d’éducation à la sexualité auprès des élèves de 6ème et de 3ème sont menées par une équipe de professeurs (SVT et Arts plastiques) formés sur la plan académique et les infirmières scolaires. Le planning familial de la Nièvre intervient en concertation avec cette équipe et prend le relais auprès des classes de 4ème. Au cours de ces dernières séances, des questions nouvelles liées au cyberharcèlement et aux addictions sont apparues et conduisent l’équipe à développer une action plus directe sur ce problème. Dans son ensemble, le projet sur la prévention des conduites addictives- vise à : Rendre les élèves actifs et critiques vis à vis des conduites addictives Donner la parole aux jeunes, les rendre responsables et informés S’adresser directement aux collégiens en utilisant leurs codes et langages Un travail d’enquête a d’ores et déjà été entrepris par un groupe de collégiens auprès de leurs camarades. Il est apparu à l’issu de ce travail que le cyberharcèlement touche près d’un élève sur six. Dans leur majorité, il s’agit souvent de moqueries, d’injures voire de photos volées et humiliantes dont les adultes (y compris parents) ne sont généralement pas au courant. L’établissement et la CPE (et son équipe) ont noté cependant la multiplication des « histoires » liées à ces « post ». Au cours des séances d’Education à la sexualité les attaques de type cybersexisme ont été également pointées tout comme les propos homophobes pour les garçons. Cela est d’autant plus grave que les réseaux sociaux sont pour les adolescents une sorte d’espace social augmenté, pour être connu(e) et reconnu(e) , jouant selon leurs dires un rôle dans le renforcement des liens amicaux et collaboratifs mais aussi d’exclusion conduisant parfois au décrochage scolaire. Les collégiens dans leur majorité avouent ne se sentir que très peu touchés par les interventions d’adultes sur différents thèmes liés au CESC. Dans leur majorité, ils disent écouter sur le moment mais demeurer passifs et peu concernés lors de ces dites interventions. Aussi l’adhésion au projet Erasmus vise ici à les rendre auteurs de la prévention afin de les sensibiliser sur le long terme, à les motiver par des actions concrètes en direction des élèves du collège mais aussi des collèges environnants encore plus largement auprès d’élèves européens et partenaires. Les professeurs de français et d’arts plastiques engagés dans l’action(qui est aussi professeur en cinéma audiovisuel dans un lycée voisin) ont déjà conduit des projets de types spot publicitaire pour une association locale (ARS). L’établissement réaffirme ici sa volonté d’associer les activités internes (foyer socio éducatif, associations sportives), les collectivités territoriales et les partenaires locaux au projet. Les partenaires sollicités pour le projet sur les addictions numériques (Pyschopédagogue d’Action Innocence – association de protection des enfants face à internet- l’ARS) sont experts dans les domaines abordés et seront personnes ressources en ce qui concerne l’information auprès des élèves mais aussi des parents. Le médecin psychiatre intervenant est un spécialiste du développement et des rythmes de l’adolescent. L’inscription dans la lutte contre les addictions aux produits psycho-actifs (tabac, cannabis et alcool) se poursuivra avec le renforcement des interventions de l’ANPAA 58 (tabac et cannabis) et de la personne ressource de la Préfecture de police (insécurité routière et usage de drogues) Enfin, le partenariat avec le centre socio-culturel est pour l’établissement essentiel dans l’action. Il est très certainement le partenaire qui accueille au sein de l’établissement mais aussi au-dehors le plus grand nombre d’élèves en difficulté ou issus de milieux défavorisés. Il prend régulièrement le relais des parents pour encadrer ces élèves les week ends et pendant les vacances scolaires. Force est de constater que ces élèves sont le plus souvent livrés à eux-mêmes à la sortie de l’école, leurs parents n’étant en général pas ou peu disponibles. Pour d’autres, les parents ayant eu une scolarité plus ou moins compliquée n’accompagnent qu’avec réticence leur enfant et ne viennent généralement qu’à reculons aux rencontres parents-professeurs.